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Perspective de l’organisme de réglementation du Canada sur l’application de la zone d’exclusion de rupture

5e Conférence internationale sur les réacteurs de quatrième génération et les petits réacteurs (SMiRT28), Ottawa, du 1er au 4 octobre 2024

Auteurs : H. Mazhar, S. Eom, K. Kirkhope, M. Hornof

La sûreté et la fiabilité des composants des conduites, en particulier ceux qui forment les conduites à haute énergie d’une centrale nucléaire, sont primordiales. Dans son cadre de réglementation, la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) prévoit que les structures, systèmes et composants (SSC) importants pour la sûreté doivent être conçus et positionnés de manière à réduire au minimum la probabilité et les effets des dangers (p. ex., incendies et explosions) causés par des événements externes ou internes. La rupture d’une conduite à haute énergie à l’intérieur du bâtiment du réacteur constitue un danger interne typique. Par conséquent, dans son REGDOC-2.5.2, Conception d’installations dotées de réacteurs, la CCSN exige que la conception des SSC comprenne des mesures de protection contre les ruptures de conduites hypothétiques, sauf justification contraire. Pour le parc de réacteurs nucléaires canadiens en exploitation, on a donné suite à cette exigence en appliquant le scénario hypothétique de défaillance de la conduite et l’analyse de l’effet de fouet d’un tuyau et des forces de collision du jet, conformément à une approche systématique qui suppose une défaillance à chaque raccord soudé de la conduite. À l’aide de l’analyse de l’effet de fouet d’un tuyau et des forces de collision du jet, on a évalué les conséquences de la défaillance des conduites sur les systèmes de sûreté adjacents qui assurent des fonctions de sûreté, y compris l’arrêt du réacteur, le refroidissement du combustible et l’enveloppe de confinement. On utilise des dispositifs de retenue et de soutien pour restreindre les conduites et limiter les conséquences de ces ruptures hypothétiques. Ces dispositifs de retenue et de soutien peuvent restreindre davantage l’accès aux fins d’inspection et d’entretien à l’intérieur de l’enceinte de confinement et du bâtiment du réacteur, mais ils améliorent la sûreté intégrée à la conception. Le concept d’une zone d’exclusion de rupture a été appliqué aux États-Unis comme méthode visant à exempter certaines parties des conduites à haute énergie, situées près de l’enceinte de confinement, d’évaluations supplémentaires aux fins de protection contre les effets dynamiques des ruptures de conduites hypothétiques (effet de fouet d’un tuyau, forces de collision du jet). La Commission de réglementation nucléaire des États-Unis accepte cette approche, selon la position technique BTP 3-4, Postulated Rupture Locations in Fluid System Piping Inside and Outside Containment. Toutefois, l’application de l’approche de la zone d’exclusion de rupture est assujettie à un ensemble de conditions établies dans la BTP 3-4. De même, d’après les pratiques internationales, on recommande que le concept de zone d’exclusion de rupture ne soit appliqué qu’aux termes de restrictions et conditions précises. Dans le présent document, nous aborderons la perspective du Canada sur le concept de la zone d’exclusion de rupture par rapport à d’autres pratiques internationales, ainsi que les conditions d’examen de l’approche de la zone d’exclusion de rupture en fonction des pratiques exemplaires internationales.

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