Programme indépendant de surveillance environnementale : Complexe nucléaire de Point Lepreau
Nom du site | Complexe nucléaire de Point Lepreau |
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Titulaire de permis | Société d’énergie du Nouveau-Brunswick |
Nom de l’installation | Complexe nucléaire de Point Lepreau |
Emplacement de l’installation | Péninsule Lepreau, sur la rive nord de la baie de Fundy, à 40 km au sud-ouest de Saint John (Nouveau-Brunswick) |
Reconnaissance territoriale | La CCSN reconnaît que le complexe nucléaire de Point Lepreau se trouve sur le territoire visé par les Traités de paix et d’amitié conclus avec les peuples Wolastoqey, Passamaquoddy et Mi’kmaq. |
Description de l’installation | Énergie NB exploite un réacteur CANDU de 705 mégawatts et l’installation de gestion des déchets radioactifs solides. |
Exigences relatives à la protection de l’environnement | Conformément aux exigences réglementaires de la Loi sur la sûreté et la réglementation nucléaires, tous les titulaires de permis d’installations nucléaires de catégorie I et de mines et d’usines de concentration d’uranium doivent tenir à jour un programme complet de protection de l’environnement pour surveiller et contrôler les rejets de substances nucléaires et dangereuses provenant des installations qu’ils possèdent et exploitent. Dans le cadre du programme de protection de l’environnement de tout titulaire de permis, les concentrations de contaminants dans l’environnement doivent être déterminées et les voies d’exposition potentielles du public doivent être évaluées et atténuées. |
Résumé
Les résultats de nos campagnes du Programme indépendant de surveillance environnementale (PISE) de 2014, 2015, 2016, 2017, 2020/2021 et 2024 correspondent aux résultats présentés par Énergie NB, appuyant notre évaluation selon laquelle le programme de protection de l’environnement du titulaire de permis est efficace. Les résultats du PISE s’ajoutent aux éléments de preuve qui démontrent que les personnes et l’environnement à proximité du complexe nucléaire de Point Lepreau sont protégés et qu’aucun impact sur la santé n’est attendu en raison de l’exploitation des installations du site.
- Carte interactive et résultats du PISE
- Tableau de données (télécharger le fichier CSV - 186 ko)
- Résultats : (2024) (2020/2021) (2017) (2016) (2015) (2014)
- Liens connexes
Légende
Site de la centrale nucléaire de Point Lepreau
1 Le symbole < indique que le résultat est inférieur à la limite de détection analytique en laboratoire.
2 N/D – non disponible
3 Pour les paramètres radiologiques (exprimés en Bq/L, Bq/kg ou Bq/m3), lorsqu’il n’y a pas de recommandations fédérales ou provinciales, nos seuils de dépistage ont été établis à partir d’hypothèses prudentes s’appuyant sur la norme CSA N288.1:F20, Lignes directrices pour la modélisation du transport, du devenir et de l’exposition dans l’environnement des radionucléides associés à l’exploitation normale des installations nucléaires. Le seuil de dépistage d’un radionucléide particulier dans un milieu donné (p. ex. l’eau, l’air ou les aliments) représente la concentration de l’activité qui entraînerait une dose de 0,1 millisievert par année (mSv/an), dose à laquelle aucun impact sur la santé humaine n’est attendu. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter la fiche d’information technique du PISE.
4 L’eau tritiée (HTO) est une forme radioactive d’eau dans laquelle les atomes d’hydrogène qui composent le H2O sont remplacés par du tritium. Le tritium élémentaire (HT) désigne la forme radioactive de l’hydrogène gazeux. Les composés organiques tritiés (COT) sont du tritium lié à une molécule organique, comme un glucide, un lipide ou une protéine.
5 En ce qui concerne les échantillons d’eau, les résultats pour les paramètres non radiologiques sont comparés aux Recommandations canadiennes pour la qualité des eaux : protection de la vie aquatique du Conseil canadien des ministres de l’environnement. Lorsqu’il n’existe aucune recommandation du CCME, les Recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada s’appliquent.
6 Le seuil de dépistage pour un radionucléide donné dans les aliments correspond à la concentration de l’activité dans les aliments qui se traduirait par une dose efficace au corps entier de 0,1 mSv/an pour une personne, en se fondant sur la voie d’exposition par ingestion. Cette façon de procéder respecte la méthode prévue dans la norme CSA N288.1:F20. La dose de 0,1 mSv/an a été retenue afin de s’aligner sur l’approche utilisée par l’Organisation mondiale de la Santé et Santé Canada en ce qui concerne les normes relatives à l’eau potable, et elle représente un dixième de la limite de dose au public. Un régime alimentaire autochtone régional prudent, qui inclut le taux de consommation, a été utilisé dans les calculs.
Plan d’échantillonnage du PISE de 2024
Le plan d’échantillonnage du PISE de 2024 pour le complexe nucléaire de Point Lepreau visait les contaminants nucléaires. Un plan d’échantillonnage propre au site a été élaboré à partir du programme de surveillance de l’environnement approuvé du titulaire de permis et de notre expérience de la réglementation pour ce site. Nous nous efforçons de tenir compte du savoir, de l’utilisation traditionnelle des terres et des valeurs autochtones en mobilisant les Nations et communautés autochtones à l’égard du plan d’échantillonnage. Des renseignements supplémentaires sur cette mobilisation sont fournis à la section Participation des Nations et communautés autochtones.
En septembre 2024, nous avons prélevé des échantillons d’air, d’eau, de sols, de sédiments, de sable, de végétation et d’aliments dans des zones accessibles au public à l’extérieur du périmètre de l’installation.
Les concentrations de rayonnement mesurées dans les échantillons étaient inférieures aux recommandations disponibles et à nos propres seuils de dépistage. Nos seuils de dépistage reposent sur des hypothèses prudentes quant à l’exposition qu’entraînerait une dose de 0,1 millisievert (mSv) par an (soit un dixième de la limite réglementaire de dose pour le public de 1 mSv/an). Étant donné que ni nous ni d’autres organismes fédéraux ou provinciaux ne procédons régulièrement à l’évaluation des concentrations de rayonnement de bon nombre d’aliments et de plantes revêtant un intérêt pour les Nations et communautés autochtones, aucune recommandation ni aucun seuil de dépistage n’est établi pour ces échantillons. Par conséquent, nous avons prélevé, aux fins de référence, des échantillons des mêmes espèces dans une zone en amont et contre le vent sur laquelle les activités du complexe nucléaire de Point Lepreau n’ont aucune incidence.
Résultats du PISE de 2024
Les résultats de la campagne d’échantillonnage du PISE de 2024 à proximité du complexe nucléaire de Point Lepreau démontrent que les concentrations de rayonnement mesurées dans les échantillons étaient inférieures aux recommandations disponibles et à nos seuils de dépistage. En ce qui concerne les échantillons pour lesquels il n’existe aucune recommandation ni aucun seuil de dépistage, les résultats ont été comparés à des échantillons de référence1. Les mesures prises dans le cadre du PISE à ce jour ont constamment permis de déterminer que les concentrations de rayonnement dans l’environnement sont faibles et bien inférieures au rayonnement de fond. Par conséquent, aucun impact sur la santé humaine n’est attendu.
Résultats de 2020-2021
Bien que certains échantillons aient été prélevés comme prévu en 2020, d’autres activités d’échantillonnage prévues en 2020 ont dû être réalisées en 2021 en raison de la pandémie de COVID-19. Cette campagne sera donc désignée comme la « campagne de 2020-2021 ».
Le plan d’échantillonnage du PISE de 2020-2021 pour le site de la centrale nucléaire de Point Lepreau visait les contaminants nucléaires. Un plan d’échantillonnage propre au site a été élaboré à partir du programme de surveillance de l’environnement approuvé du titulaire de permis et de notre expérience de la réglementation pour ce site. Nous nous efforçons de tenir compte de l’utilisation traditionnelle des terres, des valeurs et du savoir autochtones en mobilisant les Nations et communautés autochtones à l’égard du plan d’échantillonnage. Des renseignements supplémentaires sur cette mobilisation sont fournis à la section Participation des Nations et communautés autochtones.
En 2020, nous avons prélevé des échantillons d’eau, de sol, de sable, de végétation et d’aliments locaux. En 2021, nous avons prélevé des plantes et aliments traditionnels des Premières Nations ainsi que des échantillons d’air. Tous les échantillons ont été prélevés dans des zones accessibles au public à l’extérieur du site de la centrale nucléaire de Point Lepreau.
Les niveaux de radioactivité mesurés dans les échantillons ont été comparés aux recommandations disponibles et à nos propres seuils de dépistage. Nos seuils de dépistage reposent sur des hypothèses prudentes quant à l’exposition qu’entraînerait une dose de 0,1 mSv/an (soit un dixième de la limite de dose réglementaire pour le public de 1 mSv/an). Étant donné que ni nous ni d’autres organismes fédéraux ou provinciaux n’évaluons régulièrement les niveaux de radioactivité de bon nombre d’aliments et de plantes revêtant un intérêt pour les Nations et communautés autochtones, il n’existe pas de recommandations ou de seuils de dépistage établis pour ces échantillons. Dans ce cas, nous avons prélevé, aux fins de référence, des échantillons des mêmes espèces dans une zone en amont et contre le vent sur laquelle les activités du site de la centrale nucléaire de Point Lepreau n’ont aucun impact Note de bas de page 1.
Les résultats de la campagne d’échantillonnage du PISE de 2020-2021 à proximité du site de la centrale nucléaire de Point Lepreau démontrent que les niveaux de radioactivité mesurés dans les échantillons étaient inférieurs aux recommandations disponibles et à nos seuils de dépistage. En ce qui concerne les échantillons pour lesquels il n’existe aucune recommandation ni aucun seuil de dépistage, les résultats ont été comparés à des échantillons de référence1. Les mesures prises à ce jour dans le cadre du PISE ont constamment permis de déterminer que les niveaux de radioactivité dans l’environnement sont faibles et bien inférieurs au rayonnement de fond. Par conséquent, aucun impact sur la santé humaine n’est attendu.
Résultats de 2017
Le plan d’échantillonnage du PISE de 2017 pour le site de la centrale nucléaire de Point Lepreau visait les contaminants nucléaires. Un plan d’échantillonnage propre au site a été élaboré à partir du programme de surveillance de l’environnement approuvé d’Énergie NB et de notre expérience de la réglementation pour ce site. En 2017, des échantillons d’eau de surface et d’eau de puits, de sol et de sédiments, de particules dans l’air, de végétation et d’aliments comme les poissons et les mollusques ainsi que les fruits et légumes provenant de fermes locales ont été prélevés dans des zones accessibles au public à l’extérieur du périmètre du site.
La radioactivité mesurée dans tous les échantillons comprenant des concentrations détectables de radionucléides était inférieure à nos seuils de dépistage. Seul 1 échantillon d’eau prélevé à Duck Cove présentait une concentration de tritium légèrement élevée par rapport aux autres années échantillonées. Cependant, le résultat de 100,7 Bq/L se situe dans la même fourchette numérique que d’autres échantillons d’eau prélevés à proximité, tels que déclarés dans les rapports annuels de conformité d’Énergie NB, et est bien inférieur à la recommandation de 7 000 Bq/L pour le tritium dans l’eau potable. Notre personnel continuera de surveiller cet emplacement lors de futures campagnes d’échantillonnage du PISE. Les seuils de dépistage reposent sur des hypothèses prudentes quant à l’exposition qu’entraînerait une dose de 0,1 mSv/an, ce qui représente un dixième de notre limite de dose pour le public de 1 mSv/an. Aucun impact sur la santé ou l’environnement n’est à prévoir en fonction de ces concentrations.
Résultats de 2016, 2015 et 2014
Les plans d’échantillonnage du PISE de 2016, 2015 et 2014 pour le site portaient principalement sur les contaminants nucléaires. Un plan d’échantillonnage propre au site a été élaboré à partir du programme de surveillance de l’environnement approuvé d’Énergie NB, des normes du Groupe CSA et de notre expérience de la réglementation pour le site. Des échantillons d’eau, de sol, de sédiments, d’air, de végétation et d’aliments ont été prélevés dans des endroits accessibles au public à l’extérieur du périmètre du site de la centrale nucléaire de Point Lepreau.
La radioactivité mesurée dans tous les échantillons comprenant des concentrations détectables de radionucléides était inférieure à nos seuils de dépistage. Nos seuils de dépistage reposent sur des hypothèses prudentes quant à l’exposition qu’entraînerait une dose de 0,1 mSv/an, ce qui représente un dixième de notre limite de dose pour le public de 1 mSv/an. Aucun impact sur la santé ou l’environnement n’est à prévoir en fonction de ces concentrations.
Participation des Nations et communautés autochtones
Il est primordial pour nous que l’échantillonnage du PISE reflète le savoir, l’utilisation des terres et les valeurs autochtones dans la mesure du possible. En plus de mener des activités courantes d’échantillonnage du PISE, nous consultons les Nations et communautés autochtones locales à propos des plans d’échantillonnage. Avant la campagne d’échantillonnage du PISE de 2024 autour de Point Lepreau, les membres de notre personnel ont avisé les Nations et communautés autochtones se trouvant à proximité des installations de la tenue de cette campagne, ont sollicité leurs commentaires sur le plan d’échantillonnage et les ont invitées à se joindre à eux sur le terrain pour les prélèvements.
Mi’gmawe’l Tplu’taqnn Incorporated
Mi’gmawe’l Tplu’taqnn Incorporated (MTI) s’est jointe au personnel de la CCSN sur le terrain et a participé activement à l’échantillonnage. Le personnel de la CCSN et MTI ont prélevé ensemble des échantillons d’eau, d’aliments, de végétation et de sol. Ils ont discuté du PISE et passé en revue les techniques d’échantillonnage et les procédures relatives à l’emballage et à la chaîne de possession. MTI a montré au personnel de la CCSN comment trouver et récolter des palourdes. La CCSN s’engage à collaborer avec MTI pour s’assurer que le PISE reflète son savoir, son utilisation des terres et ses valeurs, dans la mesure du possible.
Nation Wolastoqey du Nouveau-Brunswick
La Nation Wolastoqey du Nouveau-Brunswick (NWNB) s’est jointe au personnel de la CCSN pour prélever des échantillons. La CCSN a présenté le programme à la NWNB, puis lui a expliqué les procédures relatives à la chaîne de possession pour les échantillons prélevés. Le personnel de la CCSN et la NWNB ont prélevé ensemble des échantillons d’eau, de végétation et de sol. La NWNB a expliqué comment identifier le foin d’odeur et en a démontré les procédures de récolte appropriées. Elle a souligné et expliqué l’importance et l’utilisation de différentes plantes médicinales trouvées sur le terrain. La CCSN a grandement apprécié les connaissances partagées par la NWNB et s’engage à collaborer avec celle-ci pour s’assurer que le PISE reflète son savoir, son utilisation des terres et ses valeurs, dans la mesure du possible.
Passamaquoddy Recognition Group Inc.
Le Passamaquoddy Recognition Group Inc. (PRGI) a examiné le plan d’échantillonnage au début de 2024 et identifié les espèces importantes aux fins de l’échantillonnage, notamment le homard (tomalli), les palourdes et les moules. Le personnel de la CCSN a inclus ces espèces dans le plan d’échantillonnage. Le personnel de la CCSN et le PRGI ont discuté du PISE et ont passé en revue les techniques d’échantillonnage de l’air, de la végétation et du sol ainsi que les procédures relatives à l’emballage et à la chaîne de possession. Le PRGI a aidé le personnel de la CCSN à trouver des moules, mais il n’y en avait pas assez pour constituer un échantillon complet. L’équipe sur le terrain et les participants du PRGI ont donc plutôt prélevé ensemble des bigorneaux et des palourdes, ainsi que des échantillons de sol, d’aliments et de végétation. Des échantillons de viande et de tomalli de homard ont été prélevés à proximité de la centrale en décembre à la demande du PRGI. La CCSN s’engage à collaborer avec le PRGI pour s’assurer que le PISE reflète son savoir, son utilisation des terres et ses valeurs, dans la mesure du possible.
Nous continuerons de mobiliser les Nations et communautés autochtones intéressées pour veiller à tenir compte du savoir, des valeurs et des priorités autochtones lors des futures campagnes d’échantillonnage du PISE.
Accent sur la santé
Nous examinons les résultats des données et des rapports existants sur la santé ainsi que les publications internationales et parfois, nous menons nos propres études sur la santé afin d’apporter d’autres éléments de preuve qui démontrent que la santé des personnes vivant à proximité du complexe nucléaire de Point Lepreau est protégée.
Le Bureau du médecin-hygiéniste en chef et le Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick recueillent des renseignements sur la santé des personnes vivant au Nouveau-Brunswick, y compris dans la région sanitaire de Saint John et de la côte de Fundy, où se trouve le site de Point Lepreau. Les maladies et facteurs de risque sont comparés à ceux d’autres populations (y compris des populations de référence plus vastes, comme celle du Nouveau-Brunswick et du Canada) afin de détecter tout effet préoccupant potentiel sur la santé.
Au cours des dernières années déclarées, soit de 2014 à 2018, les cancers ayant les taux d’incidence les plus élevés dans la région de Saint John et de la côte de Fundy où se trouve Point Lepreau étaient le cancer du sein (femmes), le cancer de la prostate (hommes), le cancer du poumon et le cancer colorectal, comme c’est le cas pour la population du Nouveau-Brunswick. Les types de cancers présentant les taux de mortalité les plus élevés dans cette région, toujours à l’instar du Nouveau-Brunswick, étaient le cancer du poumon, le cancer du sein (femmes), le cancer colorectal et le cancer de la prostate (hommes). L’incidence du cancer et la mortalité par cancer (pour tous types de cancers, âges et sexes confondus) augmentent au Canada, au Nouveau-Brunswick ainsi que dans la région de Saint John et de la côte de Fundy depuis les années 1980. Les données sur la santé varient souvent en fonction de la région. La possibilité d’être en bonne santé n’est pas la même pour tout le monde, et elle est influencée par les facteurs personnels, sociaux, économiques, environnementaux et systémiques ainsi que par les habitudes de vie.
Les données sur l’état de santé des Autochtones ne sont pas présentées séparément par le Bureau du médecin-hygiéniste en chef et le Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick. Toutefois, le Réseau de santé Horizon fournit des services de santé aux personnes vivant sur le territoire traditionnel des Abénakis, dont une partie est maintenant connue sous le nom de Nouveau-Brunswick.
Il n’existe aucune étude visant précisément les effets de la présence du complexe nucléaire de Point Lepreau sur la santé. Toutefois, une étude de la CCSN réalisée en 2017 sur la santé des personnes qui vivent à proximité des centrales nucléaires a permis de conclure que la prévalence de tous les cancers pour tous les groupes d’âge chez les populations vivant à proximité de ces installations était semblable à celle de la population provinciale de référence. Notamment, rien ne démontre une augmentation des cas de leucémie infantile. Ces constatations correspondent à celles d’études menées à proximité de centrales nucléaires dans d’autres pays (c.-à-d., Royaume-Uni, France, Suisse et Finlande). Cet ensemble de preuves démontre que la santé des personnes qui habitent à proximité de centrales nucléaires, comme la centrale nucléaire de Point Lepreau, est aussi bonne que celle de la population canadienne en général.
Compte tenu des concentrations de radionucléides dans l’environnement, de l’exposition des personnes vivant dans la région, des connaissances scientifiques actuelles sur les sources, effets et risques associés aux rayonnements ionisants, ainsi que des données locales, provinciales et fédérales pertinentes en matière de santé, nous n’avons pas observé d’effets indésirables sur la santé en raison de la présence du complexe nucléaire de Point Lepreau, et nous n’en attendons aucun.
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter les sites Web suivants :
Conclusions
Les résultats de nos campagnes du PISE de 2014, 2015, 2016, 2017, 2020/2021 et 2024 correspondent aux résultats présentés par Énergie NB, appuyant notre évaluation selon laquelle le programme de protection de l’environnement du titulaire de permis est efficace. Ces résultats s’ajoutent aux éléments de preuve qui démontrent que les personnes et l’environnement à proximité du complexe nucléaire de Point Lepreau sont protégés et qu’aucun impact sur la santé n’est attendu en raison de l’exploitation des installations du site.
Liens connexes
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